L’ombre de cette femme, Sarah Pompée en 4F

Elle aimait parler aux arbres. Enfermée dans sa solitude, elle était veuve, elle n’avait personne pour l’accompagner, même l’hiver ! Cette femme avait déjà dit adieu à son mari … Dans cet immense château, elle se sentait plus seule que jamais. Elle avait un immense courage et son mari était si malin et si cultivé ! Pour elle, c’était le fils de Dieu. Cette femme disait toujours qu’il n’y a pas de frontière entre être et paraître. La splendeur de l’hiver exprime la solitude d’un moment d’évasion propice pour se retrouver avec soi même et se recentrer sur ce qui est essentiel dans la vie. Tandis que la profondeur de la nuit nous plonge dans un éclair azur. Dans son miroir, une ombre apparut comme le reflet de la pluie. Elle s’avança près du miroir et se coupa violemment. Sa blessure était profonde et elle sut que c’était la fin. Il lui restait peu de temps à vivre. Elle en profita pour écrire une lettre d’adieu. Quelques minutes plus tard, après avoir fini sa lettre, sa douleur s’arrêta.

Ce texte à été écrit à l’aide de l’Atelier d’écriture des éditions Zulma. D’après le nouveau magasin d’écriture d’Hubbert Haddad.
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