Pourquoi on Procrastine, et comment arrêter?

« Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même. »
Nous avons tous déjà entendu cette phrase, que ce soit de la part de nos parents, de nos enseignants ou même de créateurs de contenu sur les réseaux sociaux. Pourtant, malgré nos bonnes intentions, nous procrastinons tous : élèves, professeurs, sportifs, chefs d’entreprise… Ce comportement, aussi ancien que l’humanité — Platon parlait déjà d’« acrasie » — constitue un véritable frein à la réussite. Il provoque du retard, du stress, des travaux bâclés et un sentiment d’échec qui renforce le cercle vicieux de la procrastination.

Mais comment réussir à en sortir ?

Comprendre ce qu’est la procrastination ; Selon le psychologue Albert Moukheiber, plusieurs modèles théoriques issus des sciences cognitives et sociales permettent d’expliquer la procrastination. L’un d’eux est le modèle du « fossé Intention–Action » (Intention-Action Gap).
Il décrit une situation simple : nous avons l’intention d’accomplir une tâche, mais un « fossé » nous empêche de passer à l’action. C’est précisément ce fossé qui favorise la procrastination.

Plusieurs facteurs influencent la taille de ce fossé, dont le principal est le coût d’entrée — autrement dit, la difficulté à commencer une tâche.
Par exemple :

  • Consulter un réseau social : allumer son téléphone et cliquer sur une application → facile.

  • Faire ses devoirs : s’installer au bureau, sortir le matériel, se confronter au stress → difficile.

La manière dont nous visualisons la tâche joue également un rôle essentiel. Une activité perçue négativement semblera plus pénible à réaliser. À l’inverse, une vision positive facilite la motivation et améliore la qualité du travail.

Chez les jeunes, la procrastination est souvent liée à l’angoisse scolaire, en particulier au lycée, période déterminante pour l’orientation, renforcée par la pression de Parcoursup. D’où l’importance d’apprendre à mieux gérer ce phénomène.

 Comment réduire la procrastination ?

L’objectif n’est évidemment pas d’« arrêter les cours », mais de réduire la friction entre soi et le travail en rendant celui-ci plus accessible et moins anxiogène. Pour cela, plusieurs méthodes existent.

 Trois méthodes efficaces

1-La cohérence cardiaque

La cohérence cardiaque est un exercice de respiration qui permet de réguler le stress et d’améliorer la concentration.
Elle consiste à :

  • inspirer 5 secondes

  • expirer 5 secondes

  • pendant 5 minutes

  • idéalement 3 fois par jour.

Cet exercice aide le cerveau à entrer dans un état propice au travail. On trouve de nombreuses vidéos de guidage sur YouTube.

 2-Les To-Do Lists

Les listes de tâches permettent de diviser un travail important en plusieurs étapes plus simples.
Au lieu de dire : « Je vais faire tout mon devoir d’histoire », on note :Faire les recherches

  1. Rédiger le brouillon

  2. Rédiger l’introduction

  3. Cocher ou barrer chaque étape apporte une sensation de progression et stimule la motivation.

 3-La technique Pomodoro

Créée par Francesco Cirillo dans les années 1980, la technique Pomodoro aide à mieux gérer son temps :

  • 25 minutes de travail

  • suivies de 5 à 10 minutes de pause

  • répétées jusqu’à la fin de la tâche.

Cette méthode rend le travail plus abordable : on se dit « je fais deux pomodoros» plutôt que « je travaille une heure ».
Il est conseillé d’éviter le téléphone pendant les pauses, car il disperse l’attention et encourage la procrastination.

Les récompenses renforcent la motivation en associant l’effort au plaisir. Elles stimulent la dopamine, une hormone liée à la récompense, ce qui améliore l’efficacité et réduit la perception de difficulté.

Exemples de récompenses adaptées :

  • Un goûter équilibré : fruits, noix, chocolat noir.

  • Une vraie pause : lire, dessiner, marcher… mais sans téléphone.

  • Une courte sieste (maximum 20 minutes) pour améliorer la concentration.

Il existe de nombreuses solutions pour lutter contre la procrastination, mais leur efficacité varie d’une personne à l’autre. Il est normal que certaines ne fonctionnent pas immédiatement. La lutte contre la procrastination est un processus long, mais accessible à tous, à condition de persévérer.

Votre avenir dépend de votre capacité à avancer malgré les difficultés.
N’abandonnez pas : vous en êtes capable.

Flora Guidi

Avoir un bon parcoursup = Oui, Devoir sacrifier ses passions = NON !!!! (Pire erreur) [Interview: Maxime Lim]

Chers camarades du lycée Calmette, Bonne rentrée à toutes et à tous !

On espère que vous avez bien profité de vos vacances, parce que comme chaque année, celle-ci sera RUDE ! Que vous ayez des examens cette année, ou que vous soyez un nouveau 2010 qui s’apprête à découvrir les joies du 8h-18h, ET les délicieux cookies de la cafet’ entre deux cours ; le club de journalisme vous souhaite un bon retour parmi nous et une année que vous allez gérer à coup sûr!!! 😀

Pour cette édition « spéciale rentrée » nous allons aborder la question suivante:

Peut-on réussir son année et prendre sa revanche sur Parcoursup, sans devoir sacrifier ses passions/ activités extrascolaires?

En effet, face aux emplois du temps chargés des lycées, des milliers d’élèves se trouvent contraint d’abandonner leur hobbies et autres loisirs.

MAIS N’AYEZ CRAINTE ! VOUS POUVEZ ÉVITER CELA ! Et il le faut !

Pour répondre à nos questions, nous avons eu l’honneur d’interviewer notre GOAT de la réussite scolaire sur les réseaux : Maxime Lim

Étudiant à la prestigieuse université Paris Dauphine, Maxime Lim nous donne tous les conseils pour réussir notre année tout en progressant dans nos passions, sur les réseaux ! Que ce soit des méthodes de révisions ou d’organisation, il nous aide à optimiser et économiser notre temps, tout en réussissant dans nos études, dans l’espoir, tout comme lui, d’atteindre l’université de nos rêves ! De plus, il a ouvert cet été un stage de mathématiques : Stage 20 en Maths, afin d’aider les plus déterre’ d’entre nous à se réconcilier avec les chiffres !

-Maxime, tout d’abord, pouvez-vous nous préciser en quoi abandonner ses activités extrascolaire est une perte pour les élèves et non pas un gain?

-« Abandonner ses activités extrascolaires, c’est en partie abandonner ce qui fait notre individualité. »

Il marque une pause avant d’ajouter:

– « Abandonner ce que que l’on aime, c’est abandonner la construction de son patrimoine personnel. Que ce soit en terme de connaissances, de passions ou de compétences. C’est justement ces chose qui te différencieront des autres sur le long terme, de ton cercle sociale. Être uniquement différencié par rapport à tes notes ou tes études, c’est perdre une certaine reconnaissance et/ou ta simple différenciation des autres ! De plus, ça rend la vie étudiante plus plaisante. »

[Info! :] En effet, aujourd’hui, la plupart des universités cherches justement cette différentiation chez les élèves par rapport à autrui, et pas seulement de par leurs notes ! C’est d’ailleurs un système de recrutement très récurant au USA [pour nos bilingues/AMC qui veulent y faire leur études! ;)], notamment chez les Ivy League, qui mettent tout aussi bien la personnalité et l’identité du candidat en avant, que ses notes et/ou son parcours scolaire. Car de bons élèves, il y en a des tas ! En revanche de bon élèves dotés d’une vie, de passions et d’une histoire à raconter, ça, il y en a moins. Et c’est justement ce qui peut convaincre une Université de vous choisir vous parmi tant d’autres!

[Retour à l’interview]

-Comment pouvons-nous réussir notre année sans devoir lâcher ce que l’on aime?

-« Pour moi, il n’est pas juste question d’organisation. C’est surtout l’efficacité qui compte. Pendant et à l’extérieur des cours. Il existe plusieurs méthodes de révisions actives, de concentration et d’organisation qui vous permettent d’apprendre mieux et plus vite. Mais le plus important c’est d’optimiser à 100% son temps d’étude à l’école. De plus, ça peut aussi vous permettre d’identifier les attentes de votre prof au contrôle, avant même de commencer à réviser. Tout en ciblant vos révisions uniquement sur le contrôle, c’est le moyen le plus rapide d’avoir une bonne note. Beaucoup de gens pensent que les révisions c’est après les cours, mais en réalité, il faut prendre chaque minutes de cour comme une révision, et utiliser chaque trou dans son emploi du temps pour avancer dans ses devoirs ou dans ses révisions. Une fois cet état d’esprit bien acquis, tu te rendras vite compte que tu n’auras que très peu de choses à réviser, car tu auras été tellement sérieux(se) pendant ton cours que ça t’auras déjà servi de révision. C’est pour ça qu’il est important d’être actif en cour, comme participer ou ce mettre au premier rang. Chaque secondes de travail au lycée est du travail en moins à la maison. C’est une notion cruciale, et c’est justement ce qui m’a permis à moi, et à mon ami Mikael Wu [un autre youtubeur spécialisé dans le business et aussi dans la réussite personnel, ayant étudié dans le même lycée/ Université que Maxime Lim.] De réussir nos années de première et Terminale. »

 

-En parlant d’expérience, vous avez commencé le piano, la muscu, le chinois et votre chaine youtube au lycée, tout en gardant des notes excellentes. Comment avez-vous fait? Parlez nous un peu de votre « parcours ».

-« C’est pas facile de commencer plusieurs passions en même temps, et encore moins de progresser vite, mais ce qui me fais tenir… c’est la routine. Je ne peux pas passer toute une journée sur une ou plusieurs de mes passions, car j’ai certaines priorités comme actuellement mon stage de mathématiques, mes études et ma chaine youtube. Du coup, je bloque des créneaux horaires, dans mon emploi du temps, réservés à chacune de mes passions, dans la journée. Et faire cela est déjà un minimum pour moi afin de créer un effet « boule de neige » surle long terme, et de progresser quoi qu’il arrive. Le plus important c’est d’aller dans le bon sens quand vous avez énormément de passions. Par exemple, je fais 30 minutes de piano et 30 minutes de chinois par jours. Car ce sont des passions « secondaires » et je passe plus de temps sur mes études et sur mes passions principales. »

-Mais j’imagine que cela devais être dur au début. C’est pas facile de s’imposer une routine du jour au lendemain.

-« Ouais, c’était dur. Evidemment, tout ce qui est nouveau l’est. Mais ça l’est moins quand on a une vrai raison de commencer, et un environnement adéquat avec le moins de distraction possible. Physique comme sociale. Le simple fait d’être entouré de mecs déterr’ avec les même objectifs que moi, faisait que mon monde tourné autour de mes passions et de mes vrais objectifs. Ça m’a beaucoup aidé. Parce qu’il me paraissait plus évident de passer du temps à bosser avec eux, plutôt que de jouer à un jeu par exemple. Car c’était comme si le jeux n’existait pas. On est la somme des 5 personnes que l’on fréquente le plus! Et on est le produit de notre propre environnement. »

-Et enfin, un conseil général pour nos élèves, afin qu’ils affrontent cette année avec brio?

-« Rappelez-vous que le temps passé à réviser ne vous garantie pas une bonne note. Les programmes du lycée sont très riches et denses (surtout en terminale), et on ne peut pas s’attendre à avoir de bonnes notes uniquement si on y met le temps. Il faut aussi être efficace. Donc des méthodes d’organisation, de concentration ET de réviser uniquement en accord avec le format du contrôle, afin de maximiser ses chances de réussite. Construisez-vous  aussi une routine et des objectifs claires, qui vous permettrons naturellement de devenir plus sérieux et de réussir au lycée, comme dans vos passions. Obsession et efficacité ! Ne surtout pas abandonner, ce qui est une erreur que font trop personnes, surtout chez notre génération qui a grandit dans un monde de distraction. Votre détermination à atteindre vos objectifs fait aussi partie de votre identité. C’est cette « bonne obsession » et cette identité qui vous fait travailler même quand vous n’en avez pas envie. C’est le fait de se dire « je suis cette personne ». Je suis cette personne qui est forte dans ses études, ou je suis la présidente du club de journalisme. Le simple fais de se dire ça vous permet de travailler sans trop d’effort car cela deviendra naturelle, comme lié à vous, à votre identité. Et c’est ça qui fait la différence sur le long terme. S’imposer un niveau de discipline sans avoir à souffrir autant !

Les billets Nazis, ou L’opération de faux-monnayage la plus dangereuse de l’histoire…

27 Janvier 1959, Autriche.

Un plongeur recruté par un journal Ouest-allemand, s’apprête à entrer dans l’eau habituellement calme du beau lac de Toplitz, en Autriche. Sa mission est clair : trouver le « trésor nazis » enfouis dans les profondeurs du lac depuis plus de 14 ans. Tout comme lui, ses coéquipier ne croient pas trop à cette rumeur. Cependant, et à la stupeur de tous, le plongeur revient à la surface avec une nouvelle plus qu’intrigante. Des centaines de boites de métaux suspicieuses sont présentes au fond du lac. Vite, toute l’équipe se bouscule pour remonter les mystérieuses trouvailles, sous les cameras avides de Scotland Yard. Mais à l’intérieur, ni lingots d’or, ni armes secrètes. À la place, se trouvent des millions de faux billets de Livres Sterling intacte et d’un réalismes effroyables. Sans s’en rendre compte, notre cher équipe vient de mettre la main sur l’une des pièce maitresse de l’une des opérations les plus dangereuses mené par les nazis….

C’est en ce jour chaud du 18 septembre 1939, que les plus haut dignitaires nazis se rassemblent dans l’une des immenses salles du ministère des finances de Berlin. Cela fait plus de deux semaines que la France et l’Angleterre ont déclaré la guerre à l’Allemagne. Ainsi, la question à l’ordre du jour est : Comment faire pour renverser l’économie d’une puissance mondial? Arthur Nebe (chef de la police criminelle allemande) propose une réponse audacieuse à cette question qui permettrai de mettre à bas le marché britannique : Crée des tonnes de faux Livres Sterling et les larguer sur le territoire ennemie ! À l’époque, cette monnaie était une référence dans le monde (un peu comme le Dollar américain aujourd’hui, bien que cela risque vite de changer) ainsi la Banque d’Angleterre finançait en majeur partie l’effort de guerre anglais. Si l’idée et plan de Nebe aboutie, alors la valeur de la £ s’effondrera, recréant l’hyperinflation dont fut victime l’Allemagne après la première guerre mondial. Le but étant de ruiner l’effort de guerre britannique, affaiblir le pays et prendre le dessus afin de le soumettre à la cruelle volonté nazis comme ce fut le cas pour la France en 1940.
Malgré le rejet de quelques haut fonctionnaires nazis, il ne suffit que de l’approbation d’Adolf Hitler pour mettre le projet en marche. La fin de l’an 1939, marque la création d’une unité de faussaires, acté par Heydrich (bras droit de Heinrich Himmler) pour qui, d’après ses dires, le projet doit être d’une réussite totale :

« Les billets doivent être une copie tellement parfaite de l’original que même les experts les plus expérimentés en matière de billets de banque ne peuvent faire la différence. »
-Reinhard Heydrich, 1939.

Bien sûr, les britanniques sont rapidement tenu au courant du projet secret de leur ennemie grâce à leur espions, cependant, ils font l’erreur d’ignorer cette menace par orgueil de leur « inimitable » monnaie. Pendant ce temps, les nazis ne se font pas prier pour mettre leur plan à exécution : dés le début de l’année 1940, à Gunewald à l’ouest de Berlin, faussaires, mathématiciens, chimistes et physiciens analyse au microscope chaque recoin et chaque détail de la livre sterling afin d’en percer tous les secrets. L’opération est dirigé par Alfred Naujocks (un SS déjà chargé de la fabrication de faux papier d’identité pour les espions allemands). Une fois les résultats des analyses tombés, les moindres détails sont copiés au millimètre près. Ils vont même jusqu’à modifier la composition chimique de l’eau pour la faire correspondre exactement à celle des cours d’eau britanniques, lors de la fabrication du papier. En parallèle, des artiste et des faussaires s’acharne à reproduire les symboles présents sur les billets anglais à l’identique, tandis que des mathématiciens et cryptanalystes étudie le système de numérotation de la monnaie anglaise. Enfin, au bout de 7 mois, l’unité de faussaire obtient des résultats plus que satisfaisant. Ainsi, c’est plus de 400 000 coupures au total de 5 ou 10 £ qui sortent de l’imprimerie secrète du troisième Reich. Naujocks envois ses nouvelles contrefaçons à une banque suisse pour une expertise des billets, qui -après la confirmation de leur « authenticité » l’envoi à la banque d’Angleterre. Puis, trois jours plus tard, le verdict est sans appel: 90% des billets sont acceptés. Cependant, à la fin de l’an 1940 Heydrich limoge Naujoks, jalousant son succès et voulant rester en lumière au prix de faire ralentir la mission. Il faudra attendre son assassinat en Juin 1942, pour que le projet, légué à Heindrich Himmler re remette en marche. Le numéro 2 du parti nomme Bernhard Krüger, major SS, chef de l’opération. Malheureusement pour eux, le bon sens des employé de la Reich Bank les font se rechigner de s’adonner à ces activités illégales. Krüger se tourne donc vers une autre mains d’œuvres : les prisonniers des camps de concentration. Ceci, marque le lancement de l’opération Bernard.
En septembre de la même année, un convoie de détenu s’installe dans les blocs 18 et 19 du camps de Sachsenhausen (à quelques kilomètres au Nords de Berlin), afin d’être transformé en atelier de contrefaçon. La sécurité y est triplement renforcé afin que personnes ne sache ce qui s’y trame. Artistes, faussaires, imprimeurs ou même comptable sont recrutés parmi les prisonniers juifs du camps qui, en échange, bénéficies d’un traitement moins inhumain. Le mois glaciale de décembre 1942 marque l’achèvement des préparatifs et le redémarrage de l’opération de faux-monnayage. Dans les froids ateliers, plus de mille détenus se relaient jours et nuit afin d’obtenir des résultats plus que parfait, à un tel point que dès le début de l’année 1943, les premières coupures (identique à de vrai Livres) sortent du camp. Elles sont envoyées pour être blanchi au manoir de Tyrol (au Nord de L’Italie) afin de financer l’effort de guerre allemand ou d’acheter des informations comme l’emplacement de la prison secrète qui renferme l’allié italien d’Hitler : Benito Mussolini. Prenant enfin la menace au sérieux, la Banque d’Angleterre décide d’arrêter la production de billet d’une valeur supérieur à 10 Livres, mais en parallèle, l’opération Bernhard prend des proportions industrielle, jusqu’à atteindre son paroxysme en mai 44 où une nouvelle monnaie s’ajoute au plan : le Dollar américain.
Cependant, en mars 1945, la jouissance et les sourires narquois des nazis s’évanouirent aussi vite que l’arrivé de l’armé rouge au portes du camps de Sachsenhausen. (CHEH) La panique est à son comble dans les blocs 18 et 19 du camps. Dans la précipitation, les imprimantes et autres ustensiles sont démonté et caché à la hâte, tandis que les prisonniers juifs sont transférés dans les camps d’Autriche du IIIe Reich. Alors, l’opération Bernhard prend un tout autre tournant : effacer toutes preuves de son existence. La majeure partie des faux-billets sont mit dans des caisses puis balancé dans les eaux glaciales d’un lac de hautes montagne, et l’unité de faussaires prisonniers est envoyé au camps d’Ebensee où ils seront exécuter une fois tous réunis. Cependant, le manque de matériel et de temps dû à la situation de crise les ralentis considérablement et le 5 mars 1945, l’armée américaine libère le camps et sauves les courageux prisonniers des griffes des nazis.

À la fin de la guerre, des centaines de haut-dignitaires nazis (vivant et qui n’ont pas pris la fuite), son jugée partout en Europe pour leur atrocités. Parmi eux se tient Bernhard Krüger. Chemise boutonné et cravate serré, il est près a être jugé pour les crimes qu’il a commis Cependant, le faux-monnayage n’étant pas un crime de guerre, ses accusations ne porterons pas sur son rôle majeur dans l’opération Bernhard. Et à peine libéré de prison en 1947, il y retourne -cette fois en France- après avoir refuser de collaborer avec les autorité françaises, à la création de faux documents. Cependant, lors de son dernier procès, l’ancien nazis est disculpé, et c’est dans une totale ironie, qu’il finira ses jours en temps qu’employé dans la papeterie de Hahnemühle, celle qui -des années au paravent- était sous ses ordres pour la fabrication de faux billets.

Au totale, c’est plus de 9 millions de tonnes de faux billets qui furent retrouvé, à une valeur de plus de 135 millions de Livres sterlings, ce qui représentait pas moins de 15% de l’économie Britannique durant la seconde guerre mondiale. Heureusement, les nazis ne sont pas arrivé à bout de leur plan, mais à cause d’eux, la Banque d’Angleterre à dû refaire l’intégralité de ses billets, nous donnant un début de la Livre que l’on connait aujourd’hui.

Par Flora GUIDI

Sources:

Marc Tiley, The Third Reich’s Bank of England, History Today, 2007 https://www.historytoday.com/arc…​

« Hitler’s plan to wreck Britain’s economie with fake money », vidéo/documentaire publié sur la chaine youtube de Real History.

« Le plan secret des NAZIS pour fabriquer 9 millions de faux billets – HDG#30 » vidéo/documentaire publié sur la chaine youtube de Mamytwink.