Tout au long de ma scolarité, j’ai été témoin d’un étrange phénomène au sein de mon entourage.
Je veux parler des différents préjugés et stéréotypes concernant la filière L.
Je peux en parler en connaissance de cause, j’y suis confrontée au quotidien…
Régulièrement, on nous fait comprendre ou on nous dit que les S et les ES sont l’élite de la société et que « les L n’ont aucun avenir ».
Après tout ce n’est pas faux : les S font avancer la science, les ES ont un grand rôle à jouer dans l’économie mais tout le monde oublie une petite chose…Avant de faire des maths et de l’economie, il faut savoir écrire et parler…Et puis il faut aussi réussir à communiquer dans une langue étrangère…Et, tant qu’à faire, être capable de tenir une conversation correcte et avoir un peu de culture… Et c’est qui qui fait tout ça ? Eh bien ce sont les L !
Hé oui, les instituteurs et les enseignants sont généralement d’anciens élèves issus de la filière L ; les journalistes, les personnes qui sont dans les métiers du livre et de l’édition, dans les métiers du tourisme, du droit… Et j’en oublie encore, mais l’important, c’est que les gens comprennent que non, nous ne sommes pas des « déchets de la société ». il n’y a qu’aux L qu’on demande d’avoir une telle culture et d’être bilingue.
Alors, cher(e)s L et futurs L, n’hésitez pas à défendre votre position, et sachez affirmer que, OUI, nous avons de la valeur comme les autres sections, et OUI, nous avons un avenir.
Merci d’avoir porté un peu d’attention à ce petit ras-le bol d’une « sans avenir ».
Malorie, TL