Du 31 octobre au 13 novembre 2021 s’est tenu à Glasgow la COP26, Conference of Parties, c’est-à-dire une conférence de pays engagés à respecter la convention des Nations Unies sur la thématique de l’écologie et du changement climatique auquel nous devons faire face. Ce sont donc 196 pays qui ont participé à cette conférence.

Mais tout d’abord, faisons un zoom sur l’accord de Paris signé en 2015. En décembre 2015, un objectif et un principe étaient de mise : maintenir le réchauffement climatique sous la limite des 2°C, voire des 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Malgré les critiques qui ont été vues et revues dans les différents journaux, si l’on regarde sur les sites gouvernementaux, de nombreuses avancées ont vu le jour.
Premièrement, l’atténuation de gaz à effet de serre car le Pacte de Glasgow pour le climat demande aux Parties de rehausser leur ambition à partir de 2022, dès lors que leur contribution déterminée au niveau national ne serait pas dans la trajectoire de l’Accord de Paris. L’ensemble des contributions nationales seront désormais transmises au secrétariat des Nations Unies, et feront l’objet d’un rapport de synthèse annuel.
Mais c’est aussi l’adaptation des pays qui est remise en question car un programme de travail entre 2022-2023 a vu le jour dans cette COP26. Les pays développés devront donc s’engager à doubler leurs finances pour l’adaptation à ce programme.
Enfin, le maître mot était aussi la biodiversité. Mais selon un communiqué de presse du ministère de la transition écologique paru le 15 novembre 2021, « La France regrette néanmoins que les « Solutions fondées sur la nature », qui permettent d’agir sur la lutte contre le changement climatique ou la gestion des risques naturels grâce aux écosystèmes, n’apparaissent pas dans le texte ».
Nous pouvons aussi ajouter que la France a promis de s’engager, et le fera avec un peu plus de 42 pays, à soutenir les avancées de Glasgow qui sont les “Glasgow Breakthroughs”. Ces avancées ont pour but de valoriser les innovations et les technologies propres d’ici 2030 ainsi que beaucoup d’engagements comme par exemple l’initiative “Because the Ocean (BTO)” ou encore la grande muraille verte, programme phare du continent africains qui a pour but de combattre les changements climatiques. Selon les Nations Unies, cette grande muraille verte « est une métaphore pour exprimer la solidarité entre les pays africains et leurs partenaires. »
Pour en savoir plus sur la COP 26 ainsi que sur la grande muraille verte :
https://www.ecologie.gouv.fr/cop26
Quentin ROUSSEAU 1G10 pour L’actu Made in Dumont
Sources:
https://www.ecologie.gouv.fr/cop26
https://www.gouvernement.fr/les-decisions-cles-de-la-cop-26-contre-le-rechauffement-climatique
