Jeudi 3 avril s’est déroulé, peut-être à votre insu, un festival au sein de notre cher lycée. J’ai nommé : À Voix Haute. Plongeons-nous dans un petit article à ce sujet.
Laissez-moi d’abord vous dire comment on me l’a présenté en me commandant ce reportage : un modeste événement avec différentes scènes un peu partout dans le lycée où des élèves et même des adultes allaient réciter des textes choisis. Des textes allant de contes provençaux du 19e siècle à de la poésie contemporaine en passant par du théâtre, des essais, des écrits d’élèves et plus encore. Au niveau du public, il y aurait des groupes d’élèves de seconde accompagnés par un adulte qui feraient le tour des différentes scènes pour assister aux diverses performances. On m’a aussi parlé d’un concert au début, je me suis dit : Chouette ! et c’est ainsi que je me suis retrouvée sur place, calepin à la main et béret sur la tête (n’est-ce pas ainsi que vous vous imaginez un reporter ?).
Le jour J, le festival a démarré à 13 heures par un discours de remerciement suivi de quelques explications sur le déroulement de l’événement puis enfin, par la présentation des musiciens : le groupe Curtism qui est issu de l’option musique du lycée d’il y a quatre ans. Un quatuor, qui nous a interprété deux morceaux dans un style post-punk, tantôt en anglais, tantôt en français. Une agréable découverte auditive, il va sans dire. Puis, les groupes se sont dispersés et le festival a officiellement commencé. Et je me suis glissée dans la foule pour observer, écouter et prendre des notes détaillées partout où cela était possible.

Ce qu’il en ressort, c’est que je n’ai pas assisté seulement à des lectures à haute voix. Non, j’ai assisté à des lectures théâtralisées, à une mini-conférence sur les effets néfastes de la drogue, écouté de la poésie russe en VO dans un décor folklorique et même eu droit à une présentation orale d’œuvres de l’option Arts Plastiques. Et ce n’est qu’une petite partie des seize performances proposées ce jour-là. Je mentirais en disant que tout avait une signification si profonde que j’en suis ressortie bouleversée, non, mais je mentirais aussi en vous disant que ce ne fut pas intéressant.
Chaque performance était originale et singulière et cette variété m’a fait comprendre que ce n’était pas qu’un festival de lecture. Non, c’est un festival qui met en lumière les qualités de chaque participant et c’est très bien ! Ce qui fait que je tire mon chapeau (mon béret) à chaque personne ayant participé, élève comme adulte. Bien sûr, il faut aussi penser que derrière les élèves, il y a les professeurs. Sans leur aide et leurs conseils (et dans certains cas la perspective d’une note, comme une épée de Damoclès), cela n’aurait peut-être pas été aussi bien. Et puis, derrière chaque élève qui réussit, se cache un professeur qui est passé par là, ou quelque chose dans ce genre.
Je voudrais finir par un merci. Globalement, merci à toutes les personnes qui ont participé au festival, élèves et professeurs. Merci aussi à la direction. Sans eux, il est évident que ce projet n’aurait pas eu lieu. Et bien évidemment au groupe de rock qui a donné le concert. Il faut espérer une seule chose maintenant : que toutes les classes soient conviées l’année prochaine (surtout la Première G11 - la mienne). Et bonne chance aux organisatrices !
Léa Vyplasil


