Mardi 20 février 2024
7h30 – Les étudiants de la classe MPSI grimpent dans le car qui les attend à côté du lycée. Direction le 13e arrondissement de Marseille et le technopôle de Château-Gombert.
9h00 – Malgré la circulation dense, l’autocar nous dépose à l’heure devant notre première destination : l’école d’ingénieurs Centrale Méditerranée, anciennement Centrale Marseille. Nous sommes accueillis par Vincent Merval, directeur de la formation, qui nous guide vers une salle de conférences. Pour la petite histoire, M. Merval a lui-même effectué ses classes préparatoires dans notre établissement dans les années 90. Après un petit-déjeuner très apprécié, il présente le groupe Centrale qui rassemble plusieurs écoles à Nantes, et Paris Saclay et le schéma détaillé des études sur trois ans. Il insiste sur le rôle prépondérant de l’alternance dans la formation dès la première année qui est l’une des spécificités de l’école.
10h – Nous avons droit à une visite complète du campus : le nouveau gymnase et le nouvel amphithéâtre Joule (du nom du célèbre…. musicien marseillais, choisi unanimement par un sondage des étudiants !), la « rue haute » qui dessert les différents « plots » du bâtiment. L’école est en travaux, certains bâtiments sont flambants neufs et d’autres sont en cours de rénovation. Comme notre lycée. Ou presque !
11h – Nous avons rendez-vous dans le fablab avec des étudiants prêts à répondre à nos questions. Ils insistent sur le rôle des associations dans la vie étudiante, partagent leur expérience d’étudiants de première ou seconde année.
Retrouvez ci-dessous le témoignage d’élèves à propos de la vie sur le campus et du responsable de la formation pour quelques conseils à l’entrée de la formation.
14h – Après une pause déjeuner au soleil sur le campus, nous quittons l’enceinte de l’école et traversons la rue qui nous sépare de notre deuxième destination : le laboratoire d’Astrophysique de Marseille. En petits groupes, nous visitons :
– le laboratoire de fabrication de miroirs optiques où un ingénieur nous explique la technique de polissage sous contraintes utilisée et développée au LAM pour fabriquer des optiques asphériques avec une qualité de polissage inégalée,
– les chambres de test des instruments et satellites dans les conditions de lancement et de vol.
Enfin, nous visionnons un film documentant la mission européenne Rosetta à laquelle le LAM a contribué avec plusieurs des instruments embarqués : le lancement en 2004, l’approche de la comète 67P Churyumov-Gerasimenko dix ans plus tard, la descente du robot Philae, sa disparition hors d’atteinte des rayons du soleil et donc de toute possibilité de régénération de ses batteries.
16h – L’équipe de l’lnstitut Pytheas – Observatoire des Sciences de l’Univers qui a organisé notre visite, a également réuni des chercheurs et des ingénieurs pour une table-ronde. Ils sont doctorants, post-doctorants, occupent des postes de permanents ou sont employés en contrat à durée déterminée. A tour de rôle, ils décrivent leur parcours et leurs missions actuellement au sein du Laboratoire et répondent aux questions des étudiants.
17h – Le décollage du bus a lieu à 17h selon l’horaire prévu et nous atterrissons à Toulon moins de 2h plus tard, après un vol sans turbulences majeures, hormis quelques embouteillages à la sortie de Marseille.
Merci à tous les étudiants et étudiantes de Centrale Méditerranée qui ont accepté d’être les ambassadeurs de leur école, merci à Vincent Merval, directeur du programme Ingénieur, à Alexandra Dubost, chargée de communication et à Thierry Boulon, assistant documentaliste pour la visite du Centre de Documentation.
Merci à M. Thierry Botti de l’Observatoire des Sciences de l’Univers / Institut Pytheas et aux chercheurs et ingénieurs qui nous ont accompagnés dans notre découverte du Laboratoire.
Mme Cirendini, professeure documentaliste
Pour en savoir plus : https://www.centrale-mediterranee.fr/fr et https://www.lam.fr/
PS. Les plus curieux auront peut-être remarqué dans les rues intérieures de Centrale les belles fresques murales de l’artiste Marine Douet Ortiz. Réalisées en 2021, ces peintures mêlent technique ancienne de peinture à la chaux et pigments naturels issus de plantes tinctoriales. Elles figurent des espèces végétales du crétacé, avec quelques références aux disciplines enseignées à Centrale et intègrent habilement les éléments techniques du bâtiment.









