LE CRASH TEST, 21 septembre 2018
Le crash test, c’est la reconstitution de la mort d’un jeune homme se prénommant Alex. Il était un homme très responsable et mature, il n’avait jamais eu d’accident. Ce jour-là, Alex n’avait ni gant, ni combinaison, il avait juste mis son casque sur la tête, mais ne l’avait pas attaché. Un matin, lorsqu’il se rendait à son lycée, Alex est arrivé à un carrefour, ne voyant aucune voiture, il passa, sauf qu’à ce moment là, une voiture est arrivée à sa droite à environ 50km/h et n’a pas respecté le stop. Le conducteur ne l’avait pas vu, il était au téléphone. Ce jeune lycéen fut percuté par la voiture, son casque n’a pas tenu sur la tête, il s’est donc tapé la tête sur le pare-brise de cette automobile. Aujourd’hui, la reconstitution du décès du jeune homme a été faite par Pascal qui a percuté une moto à la même vitesse que la voiture avait percuté Alex. Sur la moto, il y avait un mannequin, habillé comme lui le jour de l’accident. Les pompiers sont vite intervenus pour tenter de sauver le mannequin représentant Alex. Malheureusement, le jeune lycéen n’a pas survécu, il est mort sur le coup, sur les lieux de l’accident. Pendant le crash test, j’ai été très triste, il m’a rappelé que l’on risque de mourir ou d’avoir un accident à tout moment, j’ai toujours cru qu’un accident de voiture ne pouvait pas être grave si on ne roulait pas vite mais maintenant j’ai changé d’avis, tout accident peut être grave voire même mortel. Conclusion: Nous ne sommes jamais à l’abri d’un accident, même si on est prudent. Profitez de votre famille tant que vous le pouvez car on ne sait jamais ce qu’il peut arriver demain. Amandine SCTRM
Au lycée Galliéni, intervention de M Pascal Dragotto, pilote professionnel des risques automobiles. Exercice sur les distances de freinage.
M Dragotto a choisi 4 élèves. Ils devaient poser un plot pour estimer la distance de freinage de la voiture. Le 1er test s’est effectué à 25 km/h équivalent à 2 m de freinage. Le 2ème test à 50 km/h, nous avons estimé à 25 m la distance de freinage. Réalité 11 m. Le temps de réaction est de 1 s chez une personne qui n’a pris ni alcool ni substance illicite. Pour calculer la distance de freinage, on fait : vitesse/4, mais la voiture que nous avons utilisé est un modèle non équipé ABS (Système anti blocage des roues, d’assistance au freinage limitant le blocage des roues pendant les périodes de freinage intense). Pour plus d’informations sur les accidents automobiles, vous pouvez retrouver sur Instagram : pascal_dragatto.
Swan Minghelli, 1 CECTPC
SURVIVRE A LA ROUTE
Rencontre avec Fabrice
Aujourd’hui j’ai rencontré Fabrice Chabaury, il est intervenant dans les lycées du département du Var sur la sécurité routière. Il est paraplégique, il a eu un accident de la route avec sa voiture.
Il m’a expliqué ce qu’il s’était passé le jour de son accident. Il rentrait chez lui dans la journée, il y avait une voiture avec un A devant lui. Quand Fabrice a essayé de dépasser le véhicule la première fois, il n’a pas réussi, et la deuxième fois, la voiture de devant s’est mise en plein milieu et Fabrice a fait un tonneau avec son véhicule; il est tombé dans un champ, heureusement il y avait un agriculteur sur son tracteur qui a appelé les secours. Il est resté 13 mois à l’hôpital.
Quelques questions posées à Fabrice:
Est-ce que c’était dur de vous réintégrer dans la société ? Oui très dur surtout pour retrouver ma place dans ma famille, très dur avec mes enfants et ma femme.
Est-ce que c’était dur d’être à l’hôpital ? Oui dur surtout de sortir de l’hôpital car on a plus cette sonnette auprès du lit.
Combien de temps a duré votre procès ? Mon procès a duré 11 ans.
Quel était votre métier avant l’accident ?Mon métier était ferronnier.
Vous faites vos interventions dans quel domaine ? Je pars faire des interventions dans les entreprises, les prisons, les services publics (pompier), dans les écoles d’ambulanciers, les lycées. Je fais 60 journées par an.
Hugo Coste SCTRM
Dans cet atelier, j’ai appris les différents risques et accidents quand on est sur la route. Une simple erreur d’inattention peut faire basculer la vie d’une personne en 1 fraction de seconde. Dans certains accidents, la personne peut être blessée à la colonne vertébrale, cela peut donc amener à une paralysie des différentes parties du corps humain (mains, bras, jambes, pieds, hanches ou la tête) dans d’autres cas cela peut amener à une fracture, un bras ou une jambe cassée voire à la mort selon la gravité de l’accident. Certains accidents entraînent la mort mais la mort…est-elle la pire situation? Sachant que des paraplégiques ou des tétraplégiques vivent une vie sans indépendance où ils sont amenés à se faire aider chaque jour par des infirmiers pour les laver, les nourrir, les habiller, les déplacer et les aider à faire leurs besoins. C’est une personne qui a vécu ce genre de situation qui me l’a expliqué, il est tétraplégique, il ne peut plus bouger toute la partie basse de son corps ni ses mains. Les seules choses qu’il peut faire bouger ce sont ses bras son torse et sa tête. Pendant son hospitalisation, il a dû respirer grâce à une machine en lui faisant un trou dans la gorge, il resta hospitalisé pendant 1 an et 1 mois. Cela m’a choqué d’entendre l’histoire de cet homme et de savoir que des milliers de personnes en France subissent la même chose et je pense qu’il faut vraiment faire plus attention sur la route.
Arnaud DESROCHES SCTRM