Les cicatrices de l’histoire

Mémorial de la Shoah à Paris

Les PMMCM/ TR ont visité le Mémorial de la Shoah à Paris dans le cadre du projet mémoire sur les déportés juifs varois .

Pour rentrer dans le musée nous sommes passés par un portique de sécurité puis nous sommes arrivés sur une place avec un grand cylindre où il y était inscrit le nom des principaux camps de concentration.

Ce qui m’a le plus marqué, c’est la quantité de noms de déportés sur les murs, pourtant il n’y a que 1/80ème du nombre de déportés morts noté sur ces murs ainsi que le nom du peu qui ont survécu. De plus, j’ai apprécié la réactivité du guide. Florian Pocholle

Cylindre des camps

Nous avons visité la Crypte où se trouve le tombeau rempli de cendres de déportés qui est en forme de l’étoile de David, avec une flamme artificielle. On a vu une robe avec l’étoile de David qui appartenait à une petite fille décédée dans un centre de mise à mort. Il nous a été présenté le témoignage d’un déporté M. Benichou qui a survécu.

Mohamed Touil et Steven Pradeleix

Maquette du ghetto de Varsovie

Nous avons recherché les noms sur les murs du mémorial des familles déportées précédemment recherchées aux archives de Draguignan (Jules Mossé). Nous avons aussi été dans salle du tombeau où nous avons vu la maquette du ghetto juif Varsovie. Ensuite, nous avons été dans la salle des enfants, nous avons notamment parlé de l’histoire de la discrimination raciale dans les écoles en Allemagne. Nous avons vu les voies de chemin de fer utilisées pour la déportation des juifs à travers l’Europe.

Alex URIAC

Ce qui m’a le plus marqué c’est la grandeur du musée. J’ai été surpris par tous les noms notés sur les murs car ils étaient dans l’ordre alphabétique et par année de leur convoi, c’était organisé et impressionnant.

Yanis Mahjoub et Achraf  Regaeig

Je me souviens particulièrement du témoignage de M BENICHOU, très marquant, sur la précision des règles et des habitudes de vie du camp. La pièce des enfants avec un nombre infini de photos d’enfants morts avant l’âge de 16 ans était également impressionnante.

Théo AYMES

Les élèves se sont rendus à Auschwitz le 21 mars.

Départ pour Cracovie

Les guides ont montré aux élèves les lieux d’arrivées des déportés (Judenrampe), les centres de mise à mort . Ils ont expliqué les conditions de vie des déportés sélectionnés pour le travail. A leur retour les élèves ont réalisé une exposition interactive avec également des mises en voix de parcours de certains déportés varois.

Auschwitz est un vaste ensemble qui regroupe Auschwitz 1: un camp de concentration (« Avec l’entrée Arbeit macht frei »), Auschwitz 2: Auschwitz-Birkenau, un camp de concentration et un centre de mise à mort, Auschwitz 3, le camp de Monowitz près de l’usine Buna werke.

Judenrampe

Ce qui m’a le plus marqué, ce sont les milliers de cheveux à Auschwitz 1, étalés derrière une vitrine. On n’avait pas le droit de prendre des photos car le flash abime les cheveux et c’est pour ça que la lumière au-dessus des cheveux était faible. Le guide m’a dit qu’il y a quelques années tous les cheveux étaient de toutes les couleurs mais au fil du temps, les cheveux ont pris presque la même couleur (grise).

Je me souviens de la chambre à gaz ( Auschwitz 1). La chambre à gaz pouvait comporter entre 800 et 1000 personnes à chaque extermination. Les SS envoyaient des cristaux de cyanure (Zyklon B) dans les bouches d’aérations et les cristaux se propageaient avec la chaleur des corps.

Je trouve ça choquant et triste. Ce qu’on a vu et ce que l’on a appris m’a touché, on dirait que les SS n’avaient aucune pitié pour personne. Si on se met à la place des juifs qui ont subi ça, c’est horrible. Des déportés varois ont été déportés à Auschwitz comme René Arditi qui a été tué directement à son arrivée au camp.

Yannis Majoub et Emeric Peiret, PMCVR

Monument international

L’ambiance était pesante dans les camps ainsi que dans les chambres à gaz. On dirait que cette partie du camp est restée figée dans le temps. Les écuries servaient de WC (latrines) pour les prisonniers. Je me souviens de l’immensité du camp ainsi que du lac des cendres devant lequel nous avons fait une minute de silence. Ce que je voudrais transmettre est le chiffre exorbitant de plus d’un million de morts dans ce camp. Les rails de chemin de fer (Judenrampe) m’ont marqué parce que c’est par là que des milliers de personnes ont débarqué avant d’être triées et gazées. C’est immense et glauque en particulier les fours ainsi que les affaires des déportés. (cheveux- valises- chaussures). Le déporté varois Marcos OVADIA a emprunté le même trajet que nous.

Florian Pocholle

Lac des cendres

L’ambiance est glauque à l’intérieur des camps. Le camp Auschwitz-Birkenau est conçu pour produire un massacre de masse. Les déportés étaient traités comme des bêtes et exécutés. Ce que je peux transmettre c’est l’atrocité des crimes commis par les nazis qui n’avaient aucune empathie et exécutaient froidement femmes et enfants. J’ai pris en photo la chambre à gaz du camp Auschwitz 1. On voit sur cette photo l’ambiance angoissante de la mort à l’intérieur ainsi que la monstruosité des allemands. Les deux camps sont plus au moins conçus pareil pour pouvoir loger les déportés dans des baraquements et les faire travailler ou les amener dans les chambres à gaz directement. Les déportés varois sur lesquels nous avons travaillés ont pris les convois direction les camps d’Auschwitz. Certains ne sont pas revenus.

Beuf Matteo et  Dylan Rioche

Recherche des convois
Entrée d’Auschwitz Birkenau

Crédits Photos : V. Grandjacques et C. Henriot

Les élèves ont restitué leur travail de l’année sous la forme d’une exposition : Expo Kakemono