Le meilleurs des mondes n’est-il pas pour aujourd’hui?

« Le Meilleur des mondes » de Aldous Huxley est une œuvre engagée.

Par le biais de cet article nous allons vous expliquer sa vie mais aussi le monde qu’il a inventer : une dictature parfaite… Pas si imaginaire que ça …

Aldous Huxley est né le 26 juillet 1894 à Godalming, au sud de Londres. Il est issu d’une famille britannique de l’élite intellectuelle en littérature et en sciences. Il étudie à Eton et Oxford en se concentrant dès sa jeunesse à tous les genres littéraires. Il publie son premier recueil de poèmes en 1918.

Avant 1937, Huxley se préoccupe surtout des dangers de la science pour la société avec « Le Meilleur des Mondes »         l’œuvre la plus marquante de cette période.

En 1937, il s’installe au États-Unis après la mort de sa première femme, Maria Nys dont il a eu un enfant, Matthew. C’est un humaniste, entre la littérature et les sciences expérimentales. Aldous Huxley meurt à Los Angeles le 22 novembre 1963.

Connu comme romancier et essayiste, il a aussi écrit quelques nouvelles, de la poésie, des récits de voyage et des scénarios de film. Dans ses romans et ses essais, Huxley se pose en observateur critique des usages, des normes sociales et des idéaux et se préoccupe des applications du progrès scientifique potentiellement nuisibles à l’humanité.

Le meilleur des mondes est un roman d’anticipation montrant une utopie se révélant être au final un cauchemar car c’est un monde uniformisé.

Dans le premier tiers du livre on découvre une société hiérarchisée, chaque individu est classé par niveau intellectuel auquel il devra obéir. Après une fécondation surdimensionnée où les enfants sont conçus dans des éprouvettes, ils sont conditionnés, éduqués a travers « l’hypnopédie ». Ils subissent aussi un bourrage de crâne, suivent des traitements ; sont drogués pour être en extasie, nageant dans une perspective de bonheur où on leur apprend a aimer leur existence, à n’éprouver aucune souffrance, émotions ni maladie. Après la description effrayante de cet univers l’auteur expose une fiction a travers plusieurs personnages.

Aldous Huxley caricature un monde imaginaire pour désigner les fléaux de notre société actuelle qu’on reconnaît a travers certains traits inquiétants de notre quotidien. C’est un message alertant car en amplifiant cette société grotesque il avertit de ce que pourrait devenir notre monde si nous continuons dans cette optique de vie. Il crée le mythe de la race parfaite pour définir l’eugénisme. Par ailleurs Huxley dénonce la structure et les pratiques effectuées dans son monde se rapprochant du communisme notamment avec les noms que portent certains personnages. Des hommes historiques ayant réellement existés , et qui se sont fait connaître notamment par leurs idées politiques, comme par exemple Lénine, Karl Marx, Henry Ford, ou Léon Trotsky. Ou bien il révèle aussi la production et de la consommation de masse .

L’auteur qu’on peut donc qualifier de visionnaire met en garde les intellectuels et scientifiques contre le danger idéologique. Autrement dit cette société mondiale est une contre-utopie totalement uniformisée et normalisée par le développement économique, scientifique et technologique.  En caricaturant la réalité, exagérant des procédés, il transmet un témoignage poignant qui nous poussent à réfléchir sur ce qu’est réellement un monde idéologique avec notre raison ainsi que sur la nature humaine à l’aide du cœur et de l’empathie.

« Il y a des idéologies qui sont pour l’humanité l’équivalent d’un déluge »

Le Meilleur des mondes est une réflexion sur le bonheur. Mais qu’est ce qu’est vraiment le bonheur? La technologie est-elle suffisante pour faire notre bonheur? Est-on heureux quand on fait ce pour quoi on est né?

Bonnot-Dick et Blanc Aurélie, 2nde10