prix littéraire 2020-Critique

Résumé de l’histoire : Nous sommes en 1962, Sid Ahmed un jeune garçon de 10 ans vient rejoindre son père avec sa mère, ses frères et sa sœur en France à Paris pour une meilleure vie. Un père qui n’a jamais était présent pour sa famille. Arrivés en France, ils n’ont d’autre choix que de vivre dans le bidonville des Grands-Prés. Dans ce bidonville il n’y a pas d’eau courante et à peine l’électricité. A l’école Sid Ahmed est un bon élève prend des cours particuliers avec Gwenn et deux autres élèves Bao et Fékir. Souvent, il va chez une dame qui donne des vêtements et y croise Simone une vielle amie du bled. Le soir, il se rend au café du coin voir Hamila une prostituée qu’il apprécie. Il nous raconte son vécu ce qu’il a subi au bled, il sait qu’il ne pourra jamais revenir et espère juste pouvoir s’en sortir dans les études.

L’histoire se déroule dans un bidonville à Paris après la guerre d’Alger en 1962 ce qui a énormément d’importance car les conditions de vie du bidonville sont décrites et on sait que la famille a du immigrer pour survivre.

J’ai beaucoup aimé le Professeur Raffin qui cherche à aider Sid ahmed. Il s’implique énormément dans son éducation ainsi que la mère de Sid, elle a du éduquer seule ses enfants. C’est une femme forte qui n’a pas le droit de baisser les bras.

Un passage qui m’a plu : « Un autre jour, il n’y a plus d’eau. L’unique source du bidonville, le robinet collectif planté a l’air libre, est gelé. Les enfants envoyés par leur mère s’égrainent, bidons et jerricanes à la main, dans l’allée où un des habitants, un albinos ventru, a installé un hammam. Là, le maintien à température ambiante du bain a permis de protéger les tuyaux du gel. Le patron du lieu est tout heureux de nous rendre service. »

Dans ce passage, nous pouvons remarquer à quel point la pauvreté est présente, les besoins primaires ne sont pas assouvis d’autant plus qu’il y a un hiver glacial et rude qui va perturber les habitudes des immigrés. Le points positif est qu’ils partagent entre eux leurs maigres ressources avec plaisir. Ils sont très solidaires.

Je recommande la lecture de cet ouvrage pour nous rendre compte de la chance d’avoir un foyer, d’aller à l’école, d’avoir l’eau courante etc. Cet ouvrage permet également de nous mettre à la place de ses personnes qui viennent d’un pays étranger et ne connaissent rien à ce nouveau pays ni la langue, n’ont aucune ressource, aucun bien et aucune aide du pays.

Ce livre ouvre l’ esprit et permet, je pense, à des personnes contre l’accueil des étrangers d’être plus tolérantes à leur égard.

Suzanne Bourdin, 2nde5