Sommes-nous tous surveillés ?

Est-ce que Snapchat efface vraiment nos snaps une fois qu’ils sont expirés ?

Oui, une fois qu’ils ont été vus par tous les destinataires. Les snaps dans les storys restent archivés un peu plus longtemps ; ceux que vous partagez sur le réseau public Live ou Local restent là pour toujours. Mais n’oubliez pas que c’est très facile pour quelqu’un d’enregistrer le contenu d’un snap.

Est-il vrai qu’on peut activer à distance la webcam d’un ordinateur ?

Oui, mais il faut pour cela installer sur l’ordinateur un logiciel malveillant. Peu de chances que vous soyez ciblé(e)s personnellement, mais si cela vous inquiète, faites comme Mark Zuckerberg et le directeur du FBI : placez un morceau de ruban adhésif sur votre caméra quand vous ne l’utilisez pas !

Est-ce que Facebook et Snapchat ont accès aux photos dans mon cellulaire ?

Une application mobile doit avoir accès à votre caméra et à vos photos pour que vous puissiez les partager sur le réseau. Mais l’application ne va pas « aspirer » vos photos sur Internet malgré vous.

La police a-t-elle accès à mon profil Facebook ou au contenu de mon téléphone ?

En pratique, la police n’espionne pas n’importe qui. Mais si elle enquête sur quelqu’un, elle peut demander au fournisseur de service cellulaire le registre d’appels du client : la liste de tous les appels entrants et sortants avec le numéro du correspondant, ainsi que le moment et la durée de l’appel. Elle sait aussi activer à distance une webcam, un micro ou le GPS d’un téléphone cellulaire et pirater un téléphone pour le déverrouiller. Pour ça, il lui faut un mandat, c’est-à-dire l’autorisation d’un juge.

Et les services secrets ?

Traditionnellement, les services de renseignement ciblaient des personnes particulières : espions étrangers, mafieux, terroristes. Attention, la NSA n’écoute pas les appels et ne lit pas les courriels de tout le monde. Elle observe surtout le trafic global.

Affaire Cambridge Analytica !
Facebook est accusé d’avoir laissé  les données de 87 millions d’utilisateurs se faire aspirer, indirectement, par Cambridge Analytica, une entreprise spécialisée dans l’influence politique et proche de Donald Trump.