Synthèse : L’Inégalité des sexes au fil des années
Le 8 Mars 2021, c’était la journée internationale des femmes. La journée de la femme a été célébrée pour la première fois le 19 Mars 1911.
Pourquoi cette journée a-t-elle été créée ? Pourquoi doit-on lutter ?
Cette journée a été créée dans le but d’éveiller la conscience des personnes sur un gros problème qui nous entoure : la différence des droits entre les hommes et les femmes.
Quelles inégalités ?
En France aujourd’hui, selon l’association Oxfam, lorsqu’un homme et une femme ont le même travail et les mêmes qualifications, l’homme est en moyenne payé 9% de plus que la femme. On constate par ailleurs que la plupart des femmes sont concentrées dans seulement 12 familles professionnelles où elles sont souvent mal payées et non reconnues.
Les femmes travaillent majoritairement dans le domaine du soin. Dans ce domaine, il y a tous les métiers de la santé, de l’éducation, de l’aide à la personne, du travail social et de la propreté. Ces travaux humanistes sont assez durs et pénibles.
Les inégalités ne s’arrêtent pas au monde du travail puisque, lors de la retraite, les hommes touchent en moyenne des pensions de 42% de plus que celles des femmes et que les femmes consacrent environ 3h30 aux taches domestiques alors que les hommes seulement 2h, selon la Banque Mondiale.
Malheureusement cela n’est rien comparé aux droits des femmes dans les pays moins développés.
Dans certains pays, comme l’Afghanistan, les femmes sont forcées à être mariées dès l’âge de douze ans. Dans ces pays, les filles n’ont pas accès à l’éducation ni à la santé. Elles doivent s’attendre aux violences de leurs maris. La famille peut vendre leur fille pour s’acheter de quoi manger, de quoi vivre.
Comment on en est arrivé là ?
Au Moyen-Age, les femmes aristocrates sont «utilisées» dans le seul but du mariage et de la maternité. Les femmes ont un maigre choix de travaux possibles : en ville , elles peuvent travailler dans l’alimentation, ou être lingères, couturières, blanchisseuses ou encore servantes. À la campagne, les seuls travaux possibles sont ceux domestiques : tenue de la maison, tissage et filage du lin, cuisson du pain et préparation des repas.
Malgré un départ catastrophique pour les droits des femmes en 1804 avec la mise en place du code civil, selon lequel, une femme ne peut, ni disposer de ses biens, ni étudier, ni travailler ou utiliser son salaire sans l’autorisation de son mari, les choses ont après évolué dans le sens inverse, mais tout de même un siècle plus tard.
Les femmes ont pu passer le même bac que les hommes à partir de 1902, mais elles n’ont eu un programme scolaire identique aux hommes qu’en 1924.
À partir de 1907, le Code Civil de 1804 commence à être renversé : une femme peut disposer librement de son salaire. Mais c’est seulement en 1967 que la contraception est autorisée, donnant ainsi à la femme la libre possession de son corps. En 1975, l’avortement est autorisé dans le pays. En 1977, les femmes ont enfin le droit à la propriété mais il faut quand même attendre 1980 pour que le viol soit officiellement considéré comme un crime.
Le droit de vote pour les femmes est arrivé bien trop tard. En effet les femmes ont pu voter dans les pays les plus avancés en 1893 et 1901 pour la Nouvelle Zélande et l’Australie, tandis que dans des pays bien moins avancés comme le nôtre en matière d’égalité, ce droit fondamental est arrivé en 1944, comme en Belgique (1948), en Italie (1946) ou encore en Suisse (1971).
Les femmes et le sport ont toujours été considérées comme contraires, on disait aux filles que courir détruisait leur système reproductif, ce qui est évidement faux.
Pourtant, les femmes ne se laissent pas faire. En 1922, les premiers Jeux Olympiques organisés par et pour des femmes sont organisés à Paris, et durant une journée 18 nouveaux records du monde ont été créés en athlétisme par des femmes.
Ces informations sont tirées de Amnesty International, du media en ligne sportif « egaleaction», de la revue spécialisée « Histoire pour tous » et du site de soutien scolaire « alloprof ».
Emma Watson, une figure emblématique du mouvement féministe
Des femmes engagées, des célébrités comme Emma Watson, connue grâce à la saga «Harry Potter», se battent pour plusieurs causes humanitaires.
Emma Watson naît à Paris en 1990. Ses parents, avocats, divorcent lors de ses cinq ans,
elle rentre vivre en Grande-Bretagne accompagnée
de sa mère et de son frère.
Ambassadrice de l’ONU à partir de 2014 à l’âge
de 24 ans, elle utilise sa notoriété pour parler des causes comme le féminisme, la discrimination raciale avec notamment le mouvement Black Lives Matter ou encore le harcèlement sexuel auprès de l’association Justice and Equality Fund. Elle s’intéresse également à d’autres sujets d’actualité qui font réagir.
Elle fait de nombreux discours à l’ONU (Organisation des Nations Unis) dont une prise de parole importante où elle déclare : « Je pense avoir le droit d’être payée autant qu’un homme. Je pense avoir le droit de prendre les décisions que je veux en ce qui concerne mon corps. Je pense que les femmes ont le droit de s’engager et de me représenter dans les décisions politiques. Hélas, je peux vous dire qu’il n’y a aucun pays au monde où les femmes peuvent espérer avoir ces droits.»
Elle se voit décerner le titre de « personnalité féministe de l’année.» par l’ONG américaine « Ms.Fondation for Women » après ce fameux discours.
La jeune femme utilise son influence, sa confiance en elle, des arguments réfléchis, logiques, d’expérience, ou encore humoristiques pour faire partager son idée de l’égalité. Elle ne parle pas que du point de vue des femmes mais aussi de celui des hommes, prisonniers d’un rôle social qui est néfaste pour les femmes.
Elle définit le féminisme comme « la conviction que les hommes et les femmes doivent jouir des mêmes droits et des mêmes chances ».
D’après les informations du magazine Marie France et la chaîne France info.
Alice L. / Julie D. / Mathilde C. (4ème)