Comme je ne suis que récemment arrivé à Saint-Tropez , je ne connaissais pas jusqu’ici une des plus importantes traditions tropéziennes : la Bravade
J’ai donc mené mon enquête à ce sujet afin de participer à cette grande excitation qui émane de mes camarades rien qu’à la prononciation du mot « Bravade » à leurs côtés.
Depuis 1558 les tropéziens célèbrent les 16, 17 et 18 mai leur saint patron (Torpes) et rendent hommage à la bravoure des tropéziens face à leur ennemis.
La ville de Saint-Tropez voit, chaque année, ses habitants en armes revêtir leurs uniformes de soldats et marins et faire retentir les tromblons et fusils en l’honneur du Saint, comme à l’époque où ils allaient au combat ou à celle où, en pareil jour de fête, ils protégeaient d’attaques éventuelles, la procession se rendant à la chapelle de Saint-Tropez située hors les murs.
Le saint patron Torpes :
Officier romain de la cour de Néron, converti par St Paul, il provoque la colère de l’Empereur qui le fait décapiter en 68. Son corps est mis dans une barque avec un chien et un coq, puis abandonné aux courants de la mer à l’embouchure de l’Arno.
Poussée par les vents, la barque vint accoster dans le golfe de la ville d’Héracléa. Une femme pieuse, Célerine, avertie mystérieusement de son arrivée, accourut et recueillit avec soin.
On édifia un lieu de culte en l’honneur de Saint Tropez et la translation de ses restes eut lieu le 17 mai.
Mme Morel, professeur de lettre au collège et tropézienne s’est rendue « A la rencontre des bravadeurs » accompagnée de plusieurs élèves afin de leur faire partager ce moment important de la vie tropézienne.
Afin de préparer la sortie et de prendre connaissance des origines de la bravade et des personnages importants, les élèves ont participé à une activité ludique :
Élève de 6ème