Les catastrophes écologiques, causes, conséquences et solutions.
Une catastrophe écologique est un événement aux conséquences humaines, environnementales ou économiques désastreuses, résultant de causes naturelles ou de l’action de l’homme. L’urgence écologique est un problème qui touche tous les êtres vivants. Les humains ont quasi totalement créé ce problème et ils sont les seuls à pouvoir et devoir agir sur ce problème. Chacun a son rôle à jouer dans la protection de l’océan et de ses écosystèmes. Si tout le monde agit de son côté, nous pourrons tenter de résoudre la crise écologique et sociale que nous traversons actuellement. La loi du 26 octobre 2005, adaptation au droit communautaire dans le domaine de l’environnement, introduit dans le droit français plusieurs dispositions sur l’évaluation des incidences des projets, sur les produits chimiques, sur les déchets, sur le bruit, sur l’information et sur les changements climatiques. Mais surtout, ce texte livre une définition de l’environnement en droit français. Cette définition de l’environnement est extensive.
Tremblement de terre, tsunami, éruption volcanique, cyclone, typhon, tempête, tornade, inondation… ont longtemps été considérés comme les uniques sources de dévastations naturelles. Mais l’action de l’homme est de plus en plus liée aux catastrophes : marées noires, explosion chimique ou industrielle (catastrophe de Bhopal en Inde, Tchernobyl), famine due à la sécheresse mais aussi au processus de désertification engendré par l’homme (au Sahel et en Éthiopie)… L’action de l’homme sur son environnement provoque des drames environnementaux et humains. La surexploitation des ressources, la déforestation et l’érosion des sols provoquent une augmentation des inondations et des glissements de terrain. L’évolution technologique et chimique est également responsable d’accidents graves, résultant de problèmes techniques ou de négligences, et laissent planer un risque en permanence.
Les conséquences des catastrophes écologiques sont nombreuses comme, par exemple, l’augmentation de la population. On annonce 9 milliards d’être humains pour 2050. Or les modes de consommation pratiqués par l’Occident au XXe siècle ne pourront pas être appliqués à une population aussi importante.
L’épuisement des ressources naturelles : selon l’Agence internationale de l’énergie (AEI), les ressources en pétrole et en gaz vont se raréfier dans les quinze prochaines années. Il est donc indispensable de réduire leur consommation ou d’envisager d’autres sources d’énergie, moins rares et moins polluantes.
La disparition de la biodiversité : la forêt équatoriale est grignotée par les compagnies forestières, les cours d’eau et les océans sont pollués, de nombreuses espèces animales sont menacées (abeilles, thons)
Les catastrophes industrielles continuent de faire payer un lourd tribut à la planète et à la santé des êtres vivants qui la peuplent : marées noires, accidents nucléaires, explosion d’usines chimiques, pollutions causées par l’agriculture intensive (empoisonnements liés aux pesticides, surexploitation des ressources en eau douce).
Le premier pas vers le respect de la planète et le sauvetage de la vie, le recyclage et les gestes du quotidien très simple, cela permettrait, à grande échelle, une évolution positive de la situation catastrophique. Techniquement, lutter contre le dérèglement climatique n’est pourtant pas si compliqué. Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre qui en sont responsables (principalement le CO2 et le méthane), la transition énergétique est à portée de main. La France pourrait atteindre 100 % d’énergie renouvelable dès 2050, selon le dernier scénario de l’association négaWatt, constituée d’ingénieurs et d’experts de l’énergie. « La baisse des coûts des renouvelables rend possible l’objectif du 100 % renouvelable, tous usages confondus : transport, électricité, industrie et tertiaire », précise Thierry Salomon, porte-parole de l’association. À l’échelle mondiale, on pourrait même diviser par deux les émissions de CO2 dès 2040, d’après le rapport publié le 25 avril 2017 par l’Energy Transitions Commission.
De nombreuses initiatives sont mises en places afin de lutter contre cette situation catastrophique :
par exemple, au Louroux-Béconnais, un collège est chauffé à la géothermie. Plus écologique, elle permet d’économiser 72 tonnes de co2 chaque année.
à Barsac, en Gironde, des habitants se sont mobilisés pour accueillir des poules dans leurs jardins privés. Ces dernières mangent les déchets et font économiser 15 000 € sur leurs incinérations et 150 tonnes de déchets en moins chaque année.
ou encore à Ungersheim, en Alsace, les cantines scolaires proposent uniquement des produits locaux ou issu de circuit court ce qui avantagent les producteurs locaux et limitent considérablement l’impact dû aux transports des aliments.
De nombreuses villes de France distribuent des primes aux habitants qui décident de s’équiper en véhicule « propres » : vélos, voitures électriques ou qui favorisent le co-voiturage. Parallèlement, les maires de grandes villes ont choisi d’augmenter sensiblement le réseaux de pistes cyclables et de piétionniser une partie des centres villes afin d’encourager les habitants à délaisser leurs véhicule personnels et a favorisé les transports en communs ou la marche.
Enfin, mardi 4 mai 2021, les députés ont voté en faveur du projet de loi climat, garantissant des avancées en matière d’énergies propres : la rénovation de nombreux logements, considérés comme des passoires thermique (ce sont des habitations anciennes et mal isolées qui laissent échapper une grande partie de la chaleur produite, ce qui entraîne une surconsommation de chauffage), la suppression de certaines lignes aériennes en cas d’alternative possible par le train. Cette loi est présentée comme la plus importante au niveau écologique, même si certains la trouve très insuffisante face à l’urgence climatique.
Le maintien de la diversité et de la vie est une priorité nationale. Les citoyens et les élus se mobilisent et de nombreuses initiations ont vu le jour soutenus par des lois votés à l’Assemblée Nationale.
Cette urgence climatique doit s’envisager à échelle mondiale et les différences d’actions entre pays restent encore très importantes
« nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants » Antoine de Saint Exupery.
sitographie : leparisien, universalis, usbek&rica, vedura,
Gaïane G et Zoé D 2nd12