La Constitution alliée à l’IVG
PORTRAIT SANTE
Le droit à l’IVG est rentré récemment dans la Constitution. Les femmes ont-elles pour autant le pouvoir de leur corps ?
Rencontre avec Marie France FERTILLET, l’infirmière du collège Jean Cocteau.
L’avortement
L’IVG est une interruption volontaire de grossesse qui est rentrée officiellement dans la Constitution le 4 mars 2024, suite à la bataille de Simone VEIL députée en 1974. Auparavant, le droit à l’avortement était interdit car la religion catholique l’interdisait et le punissait.
L’avortement d’après l’infirmière de notre établissement
Selon le point de vue de l’infirmière du collège Jean Cocteau à Beaulieu-sur-mer, l’avortement est une intervention au choix de la femme, qui consiste à aspirer le fœtus ou par des médicaments. L’intervention est au bout de 14 à 16 semaines de grossesse. L’avortement peut être pratiqué par une sage-femme, un médecin (pour l’ordonnance), et par un gynécologue. On peut avorter à la maison, par des médicament prescrits par le médecin qui peut être en visio-conférence et/ou accompagné d’un adulte (personne de confiance ou parents) ou encore directement à l’hôpital.
Avis sur l’IVG du point de vue de l’infirmière
« Je suis pour car avant on ne pouvait pas avorter. La technique était de mettre de l’ail dans le vagin de la femme pour apparemment tuer le bébé et/ou utiliser une aiguille à tricoter. Cela causait des infections et parfois la mort. Par exemple une fille de 16 ans violée qui tombait enceinte et voulait avorter a été condamnée ainsi que sa mère car elle était au courant de sa grossesse.
Par rapport à la Constitution, c’est une bonne chose pour les femmes car elles ne sont maintenant plus jugées par rapport à leur choix.
« NOTRE CORPS, NOTRE CHOIX »
« Personne n’a emprise sur TON corps… »
Julia S
Lilya B
4ème1
Collège Jean Cocteau
Beaulieu-sur-Mer