Fin septembre, les élèves de 3e ont pu assister à une conférence sur la bataille de Verdun animée par M.Guyot, lieutenant-colonel et conservateur du musée de l’Artillerie de Draguignan.
La guerre des tranchées à Verdun, 1916.
Verdun se situe dans la Meuse, à mis chemin entre Paris et Strasbourg. A l’initiative des Allemands, Verdun de février à décembre 1916, va être une bataille acharnée pour un lieu symbolique.
Les Allemands sont organisés et vont lancer des millions d’obus en quelques jours. Un Français sur deux va perdre la vie mais les soldats vont rester soudés et vont continuer de se battre malgré tout. Les conditions climatiques sont désastreuses, les soldats sont bloqués dans la boue.
Grâce au système de « la relève », les Poilus vont tenir et transformer cette bataille en symbole de leur résistance. Les Français inventent un système de rotation qui consiste à laisser du repos aux soldats qui ont combattu en première ligne pendant 14 jours. La « voie sacrée » est le chemin où passent les hommes pour aller combattre à Verdun.
A partir de 1911, les premiers camions ont été conçus pour transporter les marchandises (les obus par exemple). Dans l’armée française, il y a eu : 370 000 hommes hors de combat, 61289 tués, 101 151 disparus et 216 337 blessés. Verdun est une bataille sans « trêve », c’est-à-dire qu’il n’y a pas eu de pause pendant les combats.
Dans l’armée Allemande, il y a eu : 330 000 hommes hors de combat, soit 710 000 hommes au total pour les deux pays. Les Allemands envoient des jeunes de 16,17 ans au combat, le moral des mères Allemandes qui doivent se séparer de leur mari et de leur fils se dégrade. A Verdun, près de 60 millions d’obus ont été tirés, une région toujours impropre à l’usage normal, 100 ans après… Aujourd’hui, il reste encore 1 millions d’obus sous la terre de Verdun.
L’ossuaire de Douaumont est un lieu international de mémoire depuis 1917, il mesure 39 mètres de haut et c’est aussi un lieu international de réconciliation. Verdun a été une bataille longue et très difficile et la plus mortelle de la Grande Guerre.
Lucie , 3e défense