Qu’est ce que la cyberattaque?
La cyberattaque se définit comme « une action volontaire, offensive ou malveillante, menée au travers du cyberespace et destinée à provoquer un dommage aux informations et aux systèmes qui les traitent, pouvant ainsi nuire aux activités dont ils sont le support ». Elle permet de détruire, endommager ou altérer le fonctionnement normal de systèmes d’information.
La cyberattaque a pour but d’utiliser des ordinateurs en réseau pour perturber, interdire, dégrader, manipuler ou détruire des informations dans le système d’information cible. Plus simplement, elle est l’une des méthodes pour affaiblir, paralyser, corrompre ou détruire une cible dépendant totalement ou en partie de la cybersphère.
En 1990, la première intervention de taille nationale sera l’Opération Sundevil . L’émergence du cyberespace accélère également la démocratisation du cracking (percer la protection d’un logiciel), du phreaking(piratage téléphonique) et des techniques de hacking(exploiter les failles d’un système pour le détourner). Le cabinet d’étude PWC estime à 177.300 le nombre de cyberattaques quotidiennes, à travers le monde. Les 5 principaux pays d’origine de la cyberattaque sont :
- La Chine, 43% d’attaques
- L’Indonésie, 15% d’attaques
- Etats-Unis, 13% d’attaques
- Taiwan, 3.7% d’attaques
- Inde,2.1% d’attaques
L’Europe déjà touchée?
L’Europe a déjà été touchée par la cyberattaque à plusieurs reprises, cependant la plus importante attaque est celle de Petya, un virus qui avait été détecté en 2015: il avait pour but de détruire des fichiers sur les PC fonctionnant sous Windows, mais plus particulièrement dans les grandes entreprises et les administrations. Il pénétrait sur une machine et entre 10 minute à 1 heure, un message apparaissait sur l’écran des ordinateurs et demandait d’effectuer un versement de 300 dollars en bitcoin, et d’adresser une preuve du versement par email.
C’est pour lutter contre ces attaques que le ministère des Armées va investir 1,6 milliard d’euros dans la cybersécurité sur la période 2019-2025 et faire passer ainsi de 3000 à 4000 ses effectifs de cyber-combattants sur la période.
Côté formation, un BTS spécialisé en cybersécurité a été ouvert à la rentrée 2017 au lycée militaire de Saint-Cyr-L’Ecole. Ces futurs combattants du numérique apprennent aussi le russe ou l’arabe, deux langues de zones géographiques souvent sur le radar en matière de cybermenaces.
Auteurs: Manon A. et Manon B.
Sources:

