La liberté d’expression en Arabie Saoudite
En Arabie Saoudite, Jamal Khashoggi, ancien proche du pouvoir saoudien, reconverti en journaliste, connu pour ses critiques envers le prince héritier, Mohammed Ben Salman, fût exécuté le 2 octobre 2018. L’homme avait quitté son pays en septembre 2017 après une campagne d’arrestations de dissidents. Il écrit une série d’articles publiés dans le Washington Post où il dénonçait certaines pratiques de l’Arabie Saoudite, comme par exemple, la guerre au Yémen, la répression politique et la censure. C’est lors d'un voyage qu’il fût tué au consulat saoudien en Turquie.
La liberté d’expression n’est donc pas instaurée en Arabie Saoudite ; en France, par contre, elle est une liberté fondamentale qui est indispensable à la démocratie.
La liberté d’expression, garantie par de nombreux textes
La première proclamation de la liberté d'expression date de 1776, année de l’adoption de la Constitution aux États-Unis. En France, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, datée de 1789, reprend ce droit fondamental en y impliquant les valeurs laïques et démocratiques. En effet, l’article 11 de cette Déclaration dispose que « tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. ».
La liberté d’expression est large et repose notamment sur la liberté offerte aux médias et donc à la presse, comme à Internet. La loi du 29 juillet 1881 garantit la liberté de presse accordée aux journaux télévisés et papiers. Enfin, une loi bien plus récente, celle du 21 juillet 2004, garantit la liberté de diffusion sur Internet.
La liberté de presse menacée : exemple avec l'attentat de Charlie Hebdo.
Certaines personnes n’acceptent pas que les gens aient le droit à la liberté d’expression, nous allons justifier ce propos grâce à cet exemple sur l’attentat terroriste qui a eu lieu dans les locaux du journal Charlie Hebdo.
Le journal de Charlie Hebdo qui est un journal français a le droit à la liberté d’expression comme tout le monde en France. Cela n’a pas empêché que certaines personnes n’acceptent pas que le journal ait le droit de dire ce qu’il veut à travers ses caricatures comme celles qu’ils ont faites sur Mahomet. Ce journal très connu pour ses caricatures notamment sur les religions, a un jour publié des caricatures sur Mahomet, ce qui a fait polémique et qui a entraîné un attentat à Paris dans les locaux du journal Charlie Hebdo qui a causé une dizaine de morts et quelques blessés.
Les dangers de la liberté de presse
Comme évoquée plus haut, la liberté d’expression est un droit fondamental en France et la liberté de la presse est le fondement de toute démocratie. Mais, depuis plusieurs années, les attaques à l’encontre de la presse se multiplient.
Prenons pour exemple les États-Unis. Lors de sa campagne présidentielle, Donald Trump attaquait très souvent les médias. La situation en France est dissociée de celle des États-Unis, mais la presse est tout de même régulièrement attaquée par les politiques.
En France toutes les presses ne sont pas indépendantes, car la plupart sont dirigées par des grandes entreprises (industrielles). Par exemple, la chaîne de télévision TF1 est détenue par Bouygues. Le problème est que ces grandes entreprises, qui dirigent les chaînes de presse, sont là pour gagner de l’argent donc l’indépendance n’est pas vraiment assurée.
Les journalistes prennent beaucoup de risques en effectuant leur métier. En effet, selon Reporters sans frontières, 74 journalistes ont été tués dans le monde, soit en raison de non-liberté de presse d’un pays soit pour faire taire des affaires afin que le monde n’en soit pas informé.
Dans le monde, 72 pays menacent et sanctionnent la liberté de presse comme en Russie, en Chine et au Mexique. Certains pays comme l’Égypte et le Bahreïn possèdent des prisons à journalistes. Au Mexique, les journalistes qui informent sur la corruption de la classe politique sont souvent sujets à des intimidations, menaces ou des assassinats. Enfin, la Syrie est le pays dans lequel le plus de journalistes ont été tués ces dernières années.
En résumé, dans certains pays, la liberté de presse n’existe pas et dans d’autres elle est très surveillée. Or dans les pays où la liberté de presse est censée être en place, les journalistes sont tués ou menacés sans que la population le sache pour faire taire des accusations ou cacher des informations pouvant être contraignantes pour le gouvernement.
Les limites de la liberté de la presse
• Limite 1 : Il ne faut pas porter atteinte à la vie privée et au droit à l'image d'autrui.
• Limite 2 : Il ne convient pas de tenir certains propos interdits par la Loi comme par exemple; énoncer des propos discriminatoires à la raison d'orientations sexuelles ou d'un handicap.
• Limite 3 : Il ne faut pas tenir de propos diffamatoires, c'est-à-dire, qui portent atteinte à l'honneur d'une personne.
• Limite 4 : Il est interdit de tenir des propos injurieux.
• Limite 5 : Il existe aussi des limites spécifiques, tel que le secret professionnel, le secret des affaires et le secret de défense.
• Limite 6 : Certaines personnes sont tenues à un devoir de réserve, comme par exemple les fonctionnaires qui doivent exprimer leur opinion de façon prudente et mesurée.
Auteurs : Clara, Élisabeth, Thomas et Théo, seconde 12.
Sources : geekjunior ; shareamerica ; lemondepolitique.fr ; legifrance.gouv.fr ; www.amnesty.fr ; CDI2.0 ; maisondesjournalistes.org