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Agissons maintenant !

Protéger l’environnement et satisfaire de manière durable les besoins humains, nécessite d’agir et cette action doit se faire aussi bien localement qu’au niveau mondial. Transports, industrie, production d’énergie, déforestation… Les activités humaines produisent des émissions de gaz à effet de serre dont l’impact sur le climat est dramatique.

L’empreinte carbone est une mesure des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Cela comprend les émissions de CO2 directement produites par les ménages mais aussi celles en lien avec les produits consommés par les ménages. Les 3 principaux étant : l’alimentation, le logement et les transports.

Depuis 1850 et les débuts de l’ère industrielle, les activités humaines se sont mises à émettre de plus en plus de gaz à effet de serre (GES). Les transports, l’industrie, la production d’énergie ou la déforestation sont à l’origine d’émissions de GES que la Terre ne peut plus naturellement absorber – et la température augmente. Le réchauffement climatique entraîne la réduction des ressources de base, des crises de l’eau, de l’alimentation ou autres, ainsi que des sécheresses, des vagues de chaleur, des incendies plus nombreux, des inondations plus importantes, une élévation du niveau de la mer, des altérations des écosystèmes et une réduction du potentiel de différents puits de carbone naturels, tels que la végétation ou les océans. À long terme, cependant, la science a prédit la disparition de nombreuses îles et villes côtières, soit parce qu’elles seront sous l’eau, soit parce qu’elles subiront des événements extrêmes qui les rendront inhabitables, par exemple, le manque d’eau ou une météo extrême.

Il y a, depuis quelques années, une prise de conscience écologique, qui amène à la réflexion. Comment ralentir (de manière importante) le réchauffement climatique etc. Et bien, les pays des Nations Unies particulièrement, organisent des rencontres afin de mettre en place un règlement mondial afin de remédier aux enjeux environnementaux.

Le premier accord universel pour le climat a été approuvé à l’unanimité par les 196 délégations (195 États + l’Union Européenne), le 12 décembre 2015. Moins d’un an après, le 4 novembre 2016, l’Accord de Paris (COP 21) entre officiellement en vigueur. Un Sommet de la Terre est une conférence internationale consacrée aux questions climatiques et environnementales. Organisé par les Nations unies, il a lieu tous les dix ans et invite les gouvernants à penser les axes d’une politique mondiale et à s’accorder sur un référentiel commun. Le Club de Rome est une association internationale et non politique réunissant des scientifiques, des humanistes, des économistes, des professeurs, des fonctionnaires nationaux et internationaux ainsi que des industriels de 53 pays, préoccupés des problèmes complexes auxquels doivent faire face toutes les sociétés, tant industrialisées qu’en développement : disparition des matières premières, développement durable, croissance économique, pollution, etc.

Le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) est une organisation qui a été mise en place en 1988, à la demande du G7 (groupe des 7 pays les plus riches : EU, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada, Italie), par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies.

Greenpeace (« paix verte » en français) est née aux États-Unis, en 1971. Ses grands combats : lutter contre le nucléaire, lutter contre les organismes génétiquement modifiés (OGM) ; protéger les mers et des forêts ; lutter contre le réchauffement climatique, développer des énergies renouvelables comme les éoliennes. Greenpeace se fait souvent remarquer, et connaître du grand public grâce à des actions spectaculaires, qu’elle veut toujours non violentes.

La protection du climat pose le problème de bien commun. Cependant les biens communs peuvent devenir davantage important, si un problème en entraîne un autre, exemple : la surpêche entraîne la disparition d’espèces. Néanmoins, tous les pays ne sont pas également impliqués dans la protection de l’environnement. Cette dernière fait l’objet de dépenses publiques. Elles sont souvent assez faibles face aux enjeux environnementaux. Les pays ne poursuivent pas nécessairement les mêmes fins et ne connaissent pas les mêmes contraintes.

L’expression « pouvoirs publics » désigne le gouvernement et l’ensemble des services chargés de l’administration d’un État ou d’une collectivité territoriale. Les mesures incitatives mobilisées par les pouvoirs publics sont de 3 types : la taxation, les subventions et le marché des quotas d’émissions (acheter le « droit de polluer »).

 

Avantages

Inconvénients

Taxation

Oriente les comportements

Difficile de fixer un niveau de taxe

Subvention

Oriente les comportements et diminue le coût des technologies vertes

Difficulté à cibler les agents

Marché des quotas d’émissions

Responsabilise les émetteurs et prend en compte leurs différences

Efficacité qui dépend de la variation du prix des quotas

Chiara A Terminale 11

Sources :

– Greenpeace.fr

– Oceanium.fr

– Le Monde.fr

– Journal l’Essentiel.fr

– Gouvernement.fr

– Vie-publique.fr

– Cours de Spécialité S.E.S (de Terminale)