2020-2021

L’accès à une bonne alimentation n’est pas le même pour tout le monde

Une semaine de nourriture au Mali comparée à celle aux Etats-Unis (Photos de Peter Menzel)

C’est une inégalité à l’échelle mondiale. En effet, si dans certains pays on souffre de ne pas assez manger, dans d’autres c’est la sur consommation qui est un problème. 

Les problèmes économiques, les conflits et les crises écologiques jouent grandement dans cette inégalité l’accès d’un droit vital.FAO - COMITÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE

Cependant, on essaie de faire décroître ce nombre. Entre 2001 et 2016 ce nombre est passé de 15 à 11 % de la population mondiale et en 2019, le nombre était réduit à 690 millions, mais en 2020 avec la crise de Covid19, il est très probable que la situation se soit aggravée. Il y a donc actuellement plus de 700 millions de personnes sous-alimentées dans le monde, se situant principalement dans des régions plus précaires comme l’ouest de la Chine ou l’Afrique. Des structures bénévoles de grande ampleur sont tout de même mises en place comme L’action contre la faim ou Le programme alimentaire mondial.

La famine est une des causes qui entraine le plus de morts infantiles. En effet, un enfant sous alimenté sera plus faible et donc plus apte à développer des maladies graves.

Quelles sont donc les solutions ? 

Nous savons qu’il y a 1,3 milliards de personnes en surpoids ou obèses et 700 millions de personnes sous alimentées, ce qui veut donc dire que nous produisons bien assez de ressources pour toute la planète. Nous produisons même pour l’équivalent de deux fois plus que nécessaire pour toute la population. Malheureusement, les pays qui en général cultivent et produisent sont les plus exploités, leurs productions sont donc envoyées dans les pays plus riches pour un moindre coût, ce qui ne leur rapportent que peu et exportent les ressources dont ils ont besoin.

Plusieurs essais pour lutter contre ces inégalités ont été faits, comme augmenter la production des terres. Cependant, cette solution a aussi des répercussions sur la planète, produits chimique, dégradation des écosystèmes…

Il faudrait donc acheter plus dans les régions touchées mais à un prix plus élevés, ce qui pourrait rendre les produits de meilleures qualités, moins de pesticides, d’engrais artificiels et moins de conséquences ensuite sur la santé.

D’un autre côté, nous pouvons penser aussi au fait qu’il serait possible de taxer les plus aisés sur la nourriture moins saine et rediriger l’argent vers des associations caritatives ou les plus démunis ce qui ferait d’une pierre deux coups réduisant la surconsommation et aidant les plus démunis.

La meilleure issue serait que les enjeux politiques se penchent plus sur ce problème et adoptent des solutions radicales pour faire changer les priorités. Les inégalités pourraient enfin décroître au maximum et permettre aux pays touchés par la famine de pouvoir se remettre debout.

Provenances :

  • fao.org
  • who.int/fr
  • cairn.info
  • actioncontrelafaim.org
  • lafinancepourtous.com

Article écrit par Elise.V, Juliette.S, Juliette.P