Synthèse : Le réchauffement climatique et la pollution, la part de responsabilité de l’humanité

Entre fausses idées de la société et phénomènes observés, le réchauffement climatique ne cesse de poser des interrogations sur son origine et ses causes.
Qu’est-ce qu’exactement le réchauffement climatique ? Phénomène observé à l’échelle du globe depuis 1850, le réchauffement climatique est l’augmentation des températures moyennes océaniques et atmosphériques, due aux émissions excessives des gaz à effet de serre. Penchons-nous sur leur cas : les gaz à effet de serre sont un type de gaz présent dans l’air (dont le très connu CO2, dioxyde de carbone) sans lesquels nous n’existerions sans doute pas. Ils ont un rôle essentiel qui est la régulation du climat et de la température. Cependant, dès la seconde moitié du XIXème siècle, l’activité humaine a commencé à augmenter considérablement cette quantité de gaz à effet de serre. Alors que faut-il faire ?
Au quotidien, nous pouvons faire des actions limitant cette activité notamment sur les moyens de locomotion, de plus, des solutions voient le jour actuellement telles que l’hydrogène, un carburant vert qui serait utilisé pour les avions et les voitures, ce qui permettrait de ne plus rejeter d’aussi grandes quantités de gaz à effet de serre. Il est très plausible que ce ne soient pas les seuls facteurs, car dans l’histoire de la Terre beaucoup d’ères de réchauffement et de refroidissement sont survenues, nous serions donc au début d’une ère de réchauffement évidemment accélérée par l’activité humaine.
A notre échelle, il est très dur de faire quelque chose seuls pour l’ensemble de la planète, mais c’est en faisant chacun des petits gestes que nous pouvons y arriver : trier, ne surtout pas jeter ses déchets à des endroits non adaptés, favoriser les transports en commun lorsqu’on habite loin du lieu où l’on exerce sa profession ou même venir à pied. Limiter la pollution générée par l’activité des industries extrêmement polluantes est de la responsabilité de l’Etat qui peut légiférer et des grandes entreprises qui doivent être responsabilisées. Certaines de ces industries ont déjà rendu leur mode de production moins polluant, notamment les usines automobiles qui après avoir supprimé le gasoil se sont tournées vers la production de véhicules électriques ou hybrides.
Le réchauffement climatique a aussi des effets sur les populations qui souffrent de la montée des océans ou de la sécheresse et qui doivent quitter leurs maisons où elles ne sont plus en sécurité. Elles doivent parfois quitter leur pays devenant ainsi des réfugiés climatiques. On en dénombre 23 millions en 2020, soit 4 millions de plus que l’année précédente. Leur chiffre est en perpétuelle croissance et ne cesse d’augmenter chaque année. Des chercheurs estiment à 250 millions le nombre de réfugiés climatiques en 2050 si la situation continue de s’aggraver. Les raisons de leurs départs sont multiples : les cyclones (dans les Caraïbes, les Antilles, les Philippines, l’île Maurice, l’archipel des Fidji ou encore en Indonésie), l’élévation du niveau des mers (dans les îles Tuvalu, les Seychelles, les îles Kiribati, les Maldives, les îles des Sundarbans, les Tuamotu ainsi que les îles Marshall), la désertification (au Sahel, en Égypte, au Maroc, en Algérie, au Moyen-Orient, en Afrique du sud, en Argentine, vers le centre du continent asiatique et dans l’état du Nevada) et pour finir, les inondations (dans les deltas du Yangzi et du Mékong, du Gange au Bangladesh, du Mississipi et globalement sur tout le territoire thaïlandais).
« Au Bangladesh, l’inondation du delta du Gange liée à la fonte des glaciers de l’Himalaya pourrait engendrer des catastrophes humaines dans la capitale, Dakha, en raison de la concentration de la population sur place et de et de sa précarité. L’Inde est d’ailleurs en train de construire un mur entre les deux pays pour se prémunir des migrations venues du Bangladesh. Il va de soi que les plus pauvres ne partiront qu’en y étant forcés. » écrivait la géographe Catherine Withol de Wenden dans l’Atlas des migrations en 2012.
En raison de certains courants amenant au même endroit plusieurs corps, un amas de plastique appelé « sixième continent » est même apparu dans le Pacifique, sa superficie est estimée à 1,6 million de kilomètres carré, soit trois fois la France métropolitaine. « Quand on le voit pour la première fois on se dit que ce n’est pas possible, que c’est trop grand pour être vrai » s’exclame un collégien, « ça me fait beaucoup de peine pour la faune et la flore maritime qui était magnifique, elles sont les premières impactées et risquent de partir en fumée si l‘on ne fait rien » ajoute un autre, un dernier nous dit aussi « il faut arrêter de parler mais agir ». Alors ne serait-il pas temps, plus que jamais, de se souvenir de cet ancien proverbe indien qui dit : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres mais nous l’empruntons à nos enfants. »
Enzo.D, T.R 4ème