Synthèse ~ Un trafic « droguement » illégal !

À l’occasion de l’accident de Pierre PALMADE, quelques informations essentielles à savoir sur les méfaits de la drogue.

Nous avons interrogé plusieurs personnes telles qu’un gendarme, une infirmière ainsi qu’une psychologue afin de concevoir les différents points de vue sur les méfaits de la drogue.

« Un ensemble d’infractions »

L’adjudant chef RIVERA de la gendarmerie de Beaulieu-sur-Mer s’est déplacé afin de répondre à nos questions

• Les peines et les lois

Un trafic de stupéfiants est un ensemble d’infractions.

Un individu peut acquérir, transporter, détenir, revendre ou céder des stupéfiants.

« Le fait de revendre ses substances est « délictuel », c’est un délit. » insiste l’adjudant.

Il cite qu’une infraction peut être punie « de 10 ans de prison et d’une amende de 7,5 millions d’euros. Celles-ci sont les peines maximales prévues par la loi. »

Concernant l’usage des stupéfiants sur les majeurs, ils sont punis d’une amende dont la valeur est de 150 euros ; s’ils récidivent, ils feront face à une « procédure complète ».

Les lois qui montrent l’interdiction et la consommation de ses substances sont inscrites dans le Code Pénal, le code de la santé publique ainsi que l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives.

• Le type d’individus…

Le plus souvent, lors d’une arrestation, le type d’individu qui deale sont des jeunes en manque d’éducation, il y a de l’agressivité…

À Beaulieu-sur-Mer, il n’y a pas forcement d’arrestation de trafic de stupéfiants mais plus vers les autres communes. Il intervient régulièrement pour « des vols ainsi que des violences intra-familiales. »

« Une consommation régulière entraîne le fait d’être accro ! »

Une infirmière nous a donné l’opportunité d’échanger concernant les impacts de ses drogues illicites sur la santé

• Les causes et les conséquences de cette consommation

Comme elle nous l’a dit , chaque personne est différente mais l’anxiété, le stress, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé ou encore le mal être peuvent être une des causes à cette addiction. Elle explique qu’« une consommation régulière entraîne le fait d’être accro ».

Cette consommation peut engendrer de nombreuses conséquences telles qu’une dépression, des problèmes respiratoires c’est-à-dire des problèmes cardiaques, peut aller jusqu’à un coma voire la mort ! Des maladies peuvent être développées comme la dépression et les cancers.

• Être influençable, être accro…

Une personne qui est influencée veut faire comme ses amis, son entourage. Elle pense que c’est bien d’être comme les autres. L’infirmière déclare « qu’une personne se sent festive au départ puis vient la décente aux enfers ! » mais ces consommations sont propices à ce qu’une dépendance s’installe.

Le fait d’être accro symbolise qu’un individu se met dans un état second. « Au moment de la prise et lorsque ses effets disparaissent, les problèmes reviennent, du coup la personne surconsomme pour encore oublier…» alarme-t-elle.

« Une santé mentale »

La psychologue du collège Jean Cocteau de Beaulieu-sur-mer nous a reçus pour lui poser quelques questions sur la santé mentale après une consommation de stupéfiant.

• Son aide et ses conseils

Une forte consommation peut mener à l’isolement, lorsqu’une personne est en manque, celle-ci montre qu’elle est frustrée, elle a un sentiment de colère. Elle prend un exemple :

« c’est comme si vous vouliez quelque chose mais vous ne l’obtenez pas, cela est psychique ! »

Les points de vue physiques peuvent mener à des convulsions, des vomissements, des insomnies…

Chaque cas est différent, comme elle le dit « c’est du cas par cas ». En tant que psychologue, elle vient les aider par la prise de parole, les aide à s’exprimer par différents ateliers : « ateliers de médiation théâtrale, dessins…»

Un élève averti en vaut deux…

KVN